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Le campus Altice, nouveau pôle médias et télécoms dans le 15e

Mise à jour le 14/12/2018
C’est en octobre 2018 qu’ont été inaugurés les quatre superbes bâtiments du Groupe Altice en présence de Patrick Drahi et Alain Weill. Destiné à accueillir les 7.000 salariés de SFR ainsi que les équipes du pôle média du groupe (1.000 journalistes), l’« Altice campus » développe ses 86.000 m² dont de spectaculaires studios dans un parc paysager de plus d’un hectare en face du ministère des Armées.
Les sept plateaux de très haute technologie équipés de 53 caméras HD robotisées sont complétés par 20 cabines dédiées aux commentaires en direct, une régie recevant jusqu’à 250 flux distincts par fibre et satellite et une régie finale émettant 24 chaines TV et 2 radios FM (BFM, RMCi24…).
Une arrivée qui conforte l’image de « triangle d’or des médias » que renvoie le 15e après l’implantation ancienne de France Télévisions et depuis l’arrivée du Point et de LVMH-Médias (Les Echos, le Parisien) en 2017 et d’Europe 1 et du JDD en 2018.

L'inauguration

Sept plateaux, 53 caméras, 300 écrans muraux pour environ 1.300 journalistes : le groupe Altice a inauguré le 3 octobre 2018 les locaux où s'installent désormais BFMTV et RMC, un "symbole de la convergence entre médias et télécoms", selon Alain Weill, PDG d'Altice France.
Situé dans le sud de Paris, dans le XVe arrondissement, ce "campus Altice" abrite déjà notamment Libération, L'Express et une partie de RMC Sport, les chaînes sportives payantes récemment lancées par le groupe.
A terme, ce seront 7.000 salariés de l'opérateur SFR et des médias d'Altice (RMC, RMC Découverte, RMC Story, RMC Sport, BFMTV, BFM Paris, BFM Business, i24 News, My Cuisine et Altice Studio) qui travailleront dans ces quatre immeubles.
Selon Les Échos, l'acquisition des locaux en 2016 a coûté près d'un milliard d'euros.
Pour ces nouveaux équipements, le groupe a investi 35 millions d'euros.

Un immeuble pour l'avenir

"C'est un investissement raisonnable, inférieur à ce qu'aurait été le coût ramené individuellement à chaque chaîne. C'est tout l'intérêt des synergies", s'est félicité Alain Weill, qui a salué "un aboutissement et un démarrage", "symbole d'une aventure incroyable" en rappelant que lorsqu'il a racheté RMC en 2000 c'était "130 mètres carrés et un studio dans une cave".
"C'est un immeuble unique au monde, où nous aurons cinq matinales d'info simultanées en direct et 130 émissions filmées chaque semaine. Ça nous donne un potentiel pour l'avenir très fort", a estimé M. Weill, précisant que "les hommes politiques vont croiser sportifs, artistes et vedettes du CAC40" dans ces nouveaux studios où chaque semaine devraient se presser plus de 500 invités.
Plateaux rutilants, régies dernier cri, équipements de réalité virtuelle 3D, avec ces investissements, le groupe cherche également à maintenir l'avance de BFMTV sur les autres chaînes d'info, selon le PDG.

Des plateaux télé et radio

Clou des locaux, un nouveau studio permettant d'accueillir du public abritera le talk show du samedi soir de Jean-Baptiste Boursier sur RMC Story (ex-Numéro 23) , dont le premier numéro doit être diffusé samedi, ainsi que la nouvelle émission mensuelle de Jean-Jacques Bourdin sur la même chaîne. C'est également là que seront tournées "Les Grandes gueules" et des émissions de football.
"Pour RMC, c'est l'occasion d'aller beaucoup plus loin dans la stratégie bimédia et pour BFM c'est un écrin à la hauteur du standing de la chaîne", a commenté Hervé Béroud directeur du pôle information dans l'audiovisuel chez Altice France.
"Chaque plateau est à la fois radio et télé ", a précisé Alain Weill, assurant que "tous nos programmes radio ont vocation à devenir des programmes télévisés".
La matinale de Jean-Jacques Bourdin est diffusée sur RMC Découverte, "Les Grandes gueules" sont retransmises sur RMC Story, ce qui devrait bientôt être le cas de la matinale de BFM Business.
"Avant c'était un studio de radio dans lequel on filmait, désormais on inverse le principe, on va pouvoir produire de vraies séquences de télévision diffusées en radio ", a estimé Pierre Fraidenraich, directeur général de BFM Business.
Source : AFP PARIS, 3 oct. 2018

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